La somme de dessins et croquis que nous a laissés Georgette Dupouy est un puit de références sur le parcours de cette artiste,
en la reliant il serait possible d’établir son journal intime, son parcours de « globe-trotter ».
C’est ainsi que l’on peut noter que le peintre se trouvait le 25 septembre 19 65 à Florence et quelques jours plus tard à Rome ;
que le 27 septembre 1957 elle croquait la place Stalingrad à Paris, que le 6 juillet 1952 elle rendait visite à son amie Geneviève
Sazérac de Forge en son château de Mouthiers (Charente).
Années après années nous sommes informés de ses déplacements en Belgique, en Angleterre, en Hollande, en Italie, en Espagne, en Algérie.
Ses croquis sont aussi le témoignage de la discipline qu’elle s’est imposée pour peindre. Ils mentionnent souvent l’émotion de l’artiste
devant le sujet à traiter et les couleurs qui devront illustrer ses sentiments.
Les portraits croqués sont des études de caractères : lorsqu’il s’agit d’enfants, ils débordent de tendresse.
Ses auto-portraits sont sans complaisances.
En 1955, Georgette Dupouy écrivait à une de ses jeunes élèves « vous devez garder votre trait propre, vos idées propres et
votre façon de voir les choses, c’est votre trésor intérieur que rien ne peut ni ne doit détruire »